Pas à Pas dans le Feu – Jour 3 : Les Lacets Plutôt que les Chaînes
- 24 juil.
- 2 min de lecture
Bon… vous vous souvenez quand j’étais trop motivée pour reprendre le vélo ?
J’avais enfin décroché mon Orbea Orca du home trainer, je l’ai nettoyée, graissé la chaîne comme une vraie adulte cycliste, vérifié la pression des pneus, tout le tralala. Elle était prête pour la grande route. Et moi aussi, j’étais prête pour la gloire.
Mais bon… la vie a décidé autrement.

Entre avaler la Route 66, tester un e-foil à Amsterdam, motiver mes clientes à atteindre leurs pas quotidiens, bosser sur mes cours et essayer d’absorber tout ce que je peux (comme si le savoir était en soldes chez Zara)… ben les journées sont passées trop vite. Résultat : le vélo n’a pas bougé. Désolée OOM30 (oui, c’est comme ça que je l’ai appelée).

Alors à la place, j’ai fait ce que je pouvais faire : j’ai enfilé mes Hoka et je suis allée courir. Enfin… “courir”. C’était plutôt un mix de sautiller-glisser-haler, mais j’y étais.
Et devinez quoi ? J’ai couru 5 km sans m’arrêter. Trois fois.
La première ? J’y croyais pas.
La deuxième ? Un coup de bol.
Et ce matin, mon VO₂ max est à 20.3... bon, on n’est pas sur des chiffres de marathonienne, mais vu ma sclérodermie systémique et mes allergies aux graminées (ces herbes qui te ruinent les bronches), je prends !
En ce moment, j’apprends à courir plus lentement. Genre, exprès. C’est ce qu’on appelle l’entraînement en Zone 2. Censé améliorer l’endurance, mais surtout, ça t’apprend à pas céder à l’envie de sprinter juste pour “sentir quelque chose”. Courir lentement, c’est pas être molle, c’est être maligne.
C’est comme l’inflammation : tu l’éteins pas en la brûlant. Tu la calmes avec du mouvement doux, de la respiration, et un peu de patience. Le genre de douceur qui pique un peu, celle qui demande de te pointer quand même.
Donc voilà où j’en suis : je continue d’être là. Moins de vélo, plus de pas. Toujours entourée par le feu… mais cette fois, j’avance à travers au lieu de me laisser cramer.
Parenthèse random (parce que y’a pas que le sport dans la vie)
Hier soir, j’ai terminé Dirk Gently, Détective Holistique sur Netflix et… je suis pas bien. La saison 1 m’a aspirée : les persos déjantés, le chaos ambiant, les Rowdy 3 (Martin et sa barbe 😍), et Bart… une dinguerie. Littéralement. Mais impossible de la détester.
La saison 2 ? Un gros bazar. Mais à la fin, tout se recolle et tu te souviens pourquoi t’as tenu jusque-là. Moi, la science-fiction, j’adore. Même si je le dis pas trop fort.
Et maintenant que c’est fini, j’ai l’impression d’avoir dit au revoir à un pote chelou que j’adorais. J’ai zéro envie de commencer une nouvelle série. C’est comme devoir faire la conversation avec des gens que tu connais pas. Je sais que je finirai par accrocher ailleurs… mais là, j’ai juste envie de rester un peu dans cette vibe.
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