Parfois, la vie te retire le sol sous les pieds

Parfois, tout semble aller. Tu avances, tu trouves ton rythme, tu t’accroches à quelque chose qui te paraît stable. Puis, sans prévenir, tout bascule. Ce qui te semblait être un refuge devient incertain. Les lieux, les personnes, les routines qui t’ont aidée à guérir, à grandir, à te retrouver… ne te ressemblent plus. Parfois, on perd des choses qui, en réalité, ne nous ont jamais vraiment appartenu. Et parfois, il faut partir des endroits où l’on croyait pouvoir rester. C’est douloureux. Déroutant. Profondément déstabilisant.

Mais quand tout commence à s’effondrer, souviens-toi de ceci :

Tu n’es pas obligée de t’effondrer avec.

Tu n’as pas besoin de tout comprendre, ni d’avoir un plan précis. Parfois, la guérison commence par un tout petit geste : sortir du lit. Poser les pieds au sol. Respirer. Choisir de ne pas répondre. Choisir de manger quelque chose de nourrissant. Choisir le silence au lieu de te justifier encore.

Choisir toi.

Irony

Tu peux perdre des gens, des repères, des lieux familiers, mais ne te perds pas toi-même.

Tu es toujours capable de donner, d’aimer, d’être douce et forte à la fois. Et maintenant, il est temps d’offrir cette même loyauté et cet amour à celle qui t’a portée jusqu’ici : toi.

La vérité, c’est que rien ni personne ne peut t’enlever ta douceur, ta force, ton histoire. Ce qui a été construit avec sincérité ne s’efface pas par l’absence. Lâche ce qui ne nourrit plus ta paix. Lâche ceux qui ne savent pas tenir ton cœur. Lâche le besoin de comprendre ce qui n’aura peut-être jamais d’explication. Ta dignité ne dépend pas de qui est resté ou parti. Elle vit dans le courage tranquille de continuer, malgré tout.

Ce n’est pas la fin.

C’est le moment de revenir à toi.

Rebondir. Toujours.